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5 idées reçues sur le marketing digital

Le marketing et notamment le marketing digital sont accompagnés de nombreuses idées reçues sur les stratégies à adopter. Découvrez 5 mythes du webmarketing démentis.

Bien qu’à l’échelle d’internet ce soit une éternité, le marketing digital est une pratique relativement jeune. Et les pratiques récentes, plus que les autres, sont entourées de mythes et autres idées préconçues absolument fausses ou déjà datées. Surtout quand le marketing en question implique des nouvelles technologies aussi opaques que les algorithmes et internet de manière générale.

Il faut donc savoir faire le tri dans les opinions biaisées présentées comme des stratégies marketing éprouvées. Car il y a bien des bonnes pratiques du web marketing, mais faut-il encore savoir lesquelles. Pour vous aider à y voir clair, voici cinq idées fausses sur le marketing digital.

1- Vous n’avez pas besoin d’être sur internet si vos concurrents n’y sont pas

On commence par la plus improbable : si vous n’avez pas de concurrence sur internet en 2019, c’est que vous êtes un sacré veinard ou que vous avez eu une idée d’un business de niche un peu trop pointue. Et si vous êtes bien tout seul en ligne dans votre marché, il serait suicidaire de ne pas en tirer partie.

Cette idée était sûrement vrai il y a une dizaine d’années, mais actuellement il est au minimum demandé d’avoir un site vitrine ou une page Facebook, sans oublier d’être sur Google My Business pour les entreprises locales. Que vous soyez une petite entreprise B2B, une PME, peu importe la taille de votre entreprise et votre secteur d’activité, être sur internet n’est aujourd’hui plus un choix.

Pour être exact, il faudrait plutôt dire : “vous devez être là où votre audience se trouve”. Il est en effet plus important de se consacrer à sa cible qu’à sa concurrence, les deux allant souvent ensemble.

2- Le plus important c’est le trafic

Il est communément acquis que le trafic est le but ultime du marketing digital. Plus de personnes visiteraient votre site, plus vous auriez de chance d’atteindre vos objectifs. C’est hélas une vision très simpliste du marketing et particulièrement de l’acquisition.

Peu importe le nombre de personnes qui visitent votre site, s’ils ne sont pas concernés par votre contenu ou qu’ils ne sont pas encouragés à la conversion, cette audience ne vous apportera aucune vente. Les gens ont de plus en plus l’habitude de passer d’une page à une autre, de fouiller internet pour trouver les meilleures offres. Vous devez capter leur attention pour encourager les conversions.

En plus d’axer votre stratégie sur le ciblage de votre audience et sur les conversions, vous devez favoriser la fidélité à votre marque. Vous souhaitez que vos clients deviennent “loyaux” et vous fassent confiance, pour cela vous devez notamment travailler l’expérience client de votre site internet.

3- Il n’y a qu’une seule conversion

En e-commerce en particulier, beaucoup de personnes pensent que la seule conversion valable est le dernier clic, celui qui génère la vente ou l’inscription sur une liste de diffusion. L’utilisation du formulaire de contact est par exemple une conversion tout à fait légitime qu’on oublie bien souvent, puisqu’elle fait partie intégrante du tunnel marketing.

Il y a de toute manière de nombreux types de conversions, souvent moins connus, qu’il faut prendre en compte lors de l’établissement de votre stratégie de marketing numérique. Toutes les conversions de prospect notamment, comme le téléchargement d’un livre blanc ou d’un contenu disponible en ligne. Il y a aussi les tunnels de conversion, comme le clic sur le bouton “lire plus”, la vue de plusieurs pages à la suite, le scroll en bas de page…

Pour faire simple, du moment que le visiteur répond à un appel à action (ou call-to-action) ou qu’il effectue une action importante pour votre activité, c’est une conversion. Le but est d’amener à l’achat, c’est pourquoi il est important de les déterminer et de les suivre.

4- Les entreprises B2B n’ont pas à utiliser les réseaux sociaux

Contrairement à ce qu’on pensait il y a encore quelques années, les réseaux sociaux ne sont pas réservés au B2C. Même si les médias sociaux ne sont pas forcément toujours importants pour tous les professionnels B2B, ils sont devenus plus variés et plus utilisés que par le passé.

Il faut trouver le bon canal pour toucher les bonnes personnes, en fonction de votre industrie mais surtout de votre cible. On pense évidemment à Twitter et LinkedIn, très utilisés par de nombreux professionnels donc des réseaux de premier choix pour les sociétés B2B. La façon de faire n’est pas exactement la même, le but étant en plus de joindre votre cible de véhiculer une certaine “authorité” dans votre industrie, de vous connecter avec les bons professionnels et tout simplement de surveiller ce qu’il s’y fait. Mais une fois encore tout dépend de votre activité, il est certain que d’autres plateformes seront parfaitement adéquates.

5- Le SEO, une fois mis en place c’est réglé

Vous rencontrerez probablement des entrepreneurs vantant les mérites du SEO, tout en indiquant qu’une fois optimisé, votre site et les ventes fonctionneront tous seuls. Dans un monde idéal peut-être, en réalité le SEO est exactement l’inverse.

Le référencement naturel demande plus de travail en amont, c’est vrai, mais il est primordial de le travailler et le surveiller régulièrement. Ne vous laissez pas avoir, les résultats ne viendront pas tous seuls et une fois acquis ils ne le seront pas éternellement. Le SEO évolue en continu, les technologies et les gens aussi, il faut donc rester constamment alerte et réagir en conséquence.

Ces idées reçues ne l’étaient peut-être pas il y a quelques années, et prouvent que tout évolue. Il faut rester au courant de ce qui se fait et ce qui ne se fait plus dans le marketing digital, et continuellement s’adapter à votre audience. Pour y arriver, vous devez définir un suivi optimal de votre propre site, des conversions et mettre en place une veille de la concurrence.

Source : customerthink – Helen Armour

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