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Trop de choix, tue le choix !

C’est une situation classique : un bouchon se créé dans l’allée dans supermarché car une ou plusieurs personnes regardent attentivement tous les choix proposés par le magasin.


Bien que ces mêmes personnes achètent souvent le même produit que la semaine précédente, cette situation fait constater une chose importante : il y a une surcharge de choix évidente !

La surcharge de choix s’explique de deux manières :

1- La satisfaction émotionnelle Quand le consommateur est face à une sélection limitée, il choisit généralement celui qui se rapproche du produit qu’il désire. Si ce n’est pas le produit idéal, c’est parce que le choix était limité. Quand, au contraire, le consommateur est face à une multitude de propositions, la dynamique dérive. Maintenant, il est tout à fait possible de trouver le produit parfait. Cependant, si le choix n’est pas parfait, là c’est une autre histoire : le consommateur est celui qu’il faudra blâmer.

2- La complexité Le second facteur est la complexité. Il est aisé de comparer deux ou trois articles qui sont totalement différents. Une fois que la taille de la sélection augmente, la différence entre les produits réduit… L’importance de la décision est amplifiée, car vous pouvez faire tellement mieux que simplement « bon ». Chaque décision prend du temps et requiert de l’énergie.

Le paradoxe du choix est une situation dans laquelle il y a plus d’opportunités qui créées moins de satisfaction de par le coût perçu de la décision. C’est exactement la même sensation que vous avez quand vous passez plus de temps à choisir votre plat au restaurant, que le temps passé à le déguster.

Lorsque l’on associe le choix et le web, la situation peut devenir catastrophique. Les algorithmes des moteurs de recherche doivent afficher les résultats les plus pertinents. Malgré ce, cela peut être difficile de faire son choix. C’est la raison pour laquelle Google affiche seulement 3 résultats locaux et un nombre limité de résultats organiques.

Les consommateurs choisissent régulièrement les options par défaut. Quand il y a une option A et une option B, les gens choisissent de manière équitable et l’un et l’autre. Quand l’option C (similaire à l’option A mais pas aussi bien) arrive, l’option A devient alors favorite. L’infériorité de l’option C a donné un bonus considérable à l’option A.

Le but est alors de satisfaire le consommateur tout en étant suffisant. Cela signifie qu’il faut se concentrer sur le choix qui ira bien. Il s’agit ici de prioriser les actions au détriment de la perfection. Au lieu d’essayer de comparer tous les détails de tous les produits, la personne qui prendra la décision assume que le choix ne sera peut-être pas parfait, et c’est ok comme ça.

Source : Search Engine Journal – Jonathan Adkins

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