Les bonnes pratiques du snacking content en 2018
- Guillaume SANCHEZ
- 7 août 2018
- 3 min de lecture
Aujourd’hui, les internautes sont sur-sollicités ! Ils ont tendance à consommer les contenus par petits bouts n’importe quand dans la journée (temps d’attention de 8 secondes en moyenne).
Afin de lutter contre l‘infobésité et d’augmenter vos chances d’être lu, le snacking content (snacking media) est ce qu’il vous faut pour diversifier votre stratégie de contenu et créer plus d’engagement. Mais il ne faut pas tout miser sur les snackable contents. Les contenus longs ne sont pas morts pour autant.
Le snacking content, c’est quoi ? Il s’agit de rédiger des articles courts dont les contenus doivent être récréatifs, agréables et « consommables » rapidement, que cela soit entre deux rendez-vous ou deux arrêts de bus. On pourrait les comparer à des en-cas. Il faut savoir que ce snacking est majoritairement utilisé sur les réseaux sociaux et qu’il est très demandé par la génération milléniale.
Néanmoins, vous pouvez aussi l’utiliser sur votre blog et avec votre clientèle BtoB, pour qui la pratique du snacking content peut alors être utilisée comme point d’entrée vers des contenus plus développés comme des livres blancs ou webinars. Mais aussi dans une logique de content dripping (contenu à intervalles réguliers).
Quels sont ses effets et avantages ? Pour commencer, le snacking content étant plus court, il représente moins de travail à sa rédaction. Grâce à ce format, vous pouvez publier plus souvent sur les réseaux sociaux. Cela augmente l’engagement de vos fans en les divertissant (likes, partages) et vous permet de rester davantage présent dans leurs esprits. De plus, vous pouvez vous différencier de la concurrence, gagner en visibilité et en trafic.
Intégrer du snacking content à votre stratégie de contenu permettra de la rythmer. Attention cependant à ne pas vous décrédibiliser et à alterner les types de contenus en utilisant des infographies, des photos, des vidéos, des actualités ou encore de simples phrases, mais aussi en continuant à publier un contenu plus important et élaboré (1/3 – 2/3).
Pour un blogueur, il y a tout intérêt à équilibrer ses contenus entre court et long car tous les messages ne s’adaptent pas au format snack. Posez-vous les bonnes questions : quel format servira le plus efficacement ? Le choix doit se faire en fonction de l’intention du contenu et non pas par peur de perdre l’attention de votre audience. C’est en cela que le contenu long a de l’avenir, car il permet de générer un intérêt prolongé grâce à des idées efficacement développées. Donc, n’hésitez pas à sortir de votre routine et démarquez-vous avec de l’originalité et de la spontanéité pour viraliser vos contenus.
Pour quels contenus ? Les contenus les plus répandus en 2018 sont : – Des données chiffrées – Des infographies (c’est ludique) – Des vidéos (très tendance) – Des citations (communication et séduction). – Des articles (informations et formation) – Des brèves (flash info) – Des images (accompagnées d’une légende ou de quelques phrases), – Des « mèmes » (image détournée et un texte au choix – majoritairement décalé ou humoristique) – Des curations ou partage de contenus tiers (mise en avant de partenaires) – Des blagues (humour) – Des annonces de nouvelle fonctionnalité ou d’une mise à jour
Les bonnes pratiques du snacking content On vous l’avait déjà dit, mais 49% des messages lus sur internet font 111 mots en moyenne. Parce que le snacking content est très court, on a tendance à penser qu’on peut le bâcler. Mais il n’en est rien. Vous devez bien vérifier toutes vos informations (divertissant ne veut pas dire moins informatif). Vous ne devez pas vous écarter de vos sujets habituels au risque de désintéresser vos fans. Travaillez vos accroches et votre structure.
Les contenus peuvent varier entre 250 et 300 mots (140 sur twitter). Le micro-contenu vous aide à faire la différence et à rester présent dans l’esprit de votre audience. La plupart de vos sujets abordés ne doivent pas être traités en profondeur, mais doivent aller à l’essentiel pour le lecteur.
Content snacking et mobile Chaque jour, des millions d’usagers utilisent leurs mobiles dans les transports en commun et les villes (6-9h. et 17h-20h). Les mobinautes français passent en moyenne 58 minutes par jour à surfer sur internet via leurs smartphones. Le contenu devient plus court avec le mobile, dans la mesure où il poursuit son évolution comme écran principal pour les internautes (achat-consommation).
Le content snacking s’adapte donc particulièrement à cette audience puisqu’en une seule vidéo, une seule phrase, il captera l’attention des mobinautes. Pour y répondre correctement, vous devrez créer des interactions quotidiennes.
Conclusion Le snacking content, est donc une alternative efficace aux stratégies de contenu « classiques ». En ce sens, vous serez plus proche de votre communauté, vous optimiserez radicalement votre engagement et l’attachement à votre marque. Alors, n’hésitez plus et lancez-vous !
Source: webmarketing-com – Stéphanie Branchi / journalducm – Laurent Bour / alesiacom – Hélène Grenouilleau / airofmelty